
La CFTC partage l’analyse et les conclusions du rapport d’étapes du cabinet Secafi Alpha.
Jusqu’à ce jour le mode opératoire utilisé par la direction dans les discussions n’est pas le bon, il faut réinstaurer le dialogue.
Seul un projet viable et la venue d’un repreneur sérieux permettront de conclure des discussions sur les efforts nécessaires à la compétitivité d’Altis. Dans la période transitoire il est nécessaire d’avoir un engagement fort des actionnaires à maintenir la charge de production et leur participation active à la recherche d’une solution viable, notamment pour la période de 2009 à 2012 .
Nous attendons du gouvernement et des collectivités qu’ils soient promoteur d’investissements destinés à maintenir une technologie et des compétences en Ile de France. (Pôle System@tic). Qu’ils aident aux solutions de réduction des coûts fixes liés à la taille du site.
Vendredi 1er décembre vont redémarrer les discussions autour du projet global proposé par la direction comme suit :
Un accord global, décliné en deux périodes (avant et après reprise de l’activité)
Une mise en œuvre en deux étapes, (cours terme et moyen terme)
Un contenu regroupant quatre sujets :
Sans modification de l’organisation actuelle, réduire les coûts pour atteindre les objectifs du Livre IV
Organisation en 4 équipes, pouvant être applicable à la demande du nouvel actionnaire
Le Mesures sociales d’accompagnement visent à la fois le plan en cours (base volontariat) et le cas de refus de l’avenant au contrat de travail du salarié dans l’éventuelle nouvelle organisation
Mise en place d’une démarche de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (accord triennal)
Pour la CFTC la priorité est à la définition du repreneur, condition de la survie d’Altis avec l’implication et la pleine responsabilité des actionnaires IBM et Infinéon.
La CFTC reste ouverte aux discussions sur la solution d’organisation du travail, celle-ci ne doit pas passer par un horaire qui transfert la charge de travail de 5 à 4 équipes en « feu continu ».
Les mesures sociales doivent se référer au premier plan social (IBM 1999), nous sommes dans son prolongement …
Enfin la CFTC regrette que la direction ne soit pas parvenue à mettre en place une véritable GPEC (gestion prévisionnel des emplois et des compétences) en amont du PSE, mais juge nécessaire une GPEC sur 3 ans, capable de répondre à la mise en place de la stratégie industriel du repreneur.