19 février 2008

REPRENEUR: "WAIT AND SEE"

La direction a tenu le même discours que celui en préfecture le 14 février dernier. Le rachat d’Altis n’est pas un processus de rachat normal, à cause notamment du rachat de la propriété intellectuelle. De ce fait la direction souhaite sécuriser en tout point le rachat d’Altis, s’assurer du rachat des IPs, rassembler les fonds pour passer à la signature proprement dite du rachat.

La direction affirme que le retard pris dans la signature ne serait lié qu’à des retards administratifs provenant de Russie. La même direction garantit que la position actuelle d’IFX, n’a aucun impact sur le rachat d’Altis. Il n’y a aucun changement concernant "l’agreement Wafer" , ni aucun report dans le temps, de la charge suite au retard de la signature.

La CFTC a demandé à la direction de ne pas mettre en place les horaires avant septembre de façon à ce que chacun (salariés et managers) puissent s’organiser pour les vacances, ceci afin d’éviter des problèmes si le changement d’équipe devait être effectif en juin.

En résumé pas de point majeur de blocage. Cela suit son cours. A la question : « la direction est-elle en position d’assurer que la signature s’effectuera bien », la direction ne s’engage pas, mais attend cette dernière dans quelques semaines.

Après avoir été taxée d’alarmiste, la CFTC continuera dans sa démarche de recherche d’information et de communication, contrairement à une position d’accompagnement.

08 février 2008

Le marché sanctionne lourdement les pertes d'Infineon

BOURSE/Francfort: le Dax rechute (-1,66%), Infineon dévisse (-13,6%)
Plus grosse perte du Dax, Infineon s'est effondré (-13,59% à 5,79 euros). Le fabricant de semi-conducteurs a été comme prévu plombé par sa filiale de mémoires Qimonda et a essuyé une lourde perte au premier trimestre de son exercice fiscal en cours, de 396 millions. Ses prévisions plutôt pessimistes pour l'ensemble de l'exercice ont été une déception de plus pour les investisseurs.

Autres liens :
Les puces pour mobiles d'Infineon encore déficitaires

Encore déficitaire en 2008 !

07 février 2008

Usine numérique : lancement du second volet

Le Groupe Thématique Outils de Conception et Développement de Systèmes du Pôle System@tic vient de lancer mi-janvier le second volet du projet Usine Numérique.

Cette seconde phase du projet Usine Numérique du Pôle System@tic, d’un montant de 14,3 millions d’euros, dont 5,2 M€ de financement public, est prévu pour une durée de 18 mois. Elle regroupe 14 partenaires industriels : Altis Semiconductor ; CIMPA ; Dassault Aviation ; Dassault Systèmes ; EADS ; EDF ; Euraltech Contrôle ; Ilog ; M2M ; PDF Solutions ; Realviz ; Regienov-Renault ; Snecma ; Spring Technologies ; ainsi que 8 établissements de recherche et/ou d'enseignement supérieur : CEA ; ENS de Cachan ; ESPCI/LOA ; Inrets ; Inria ; LCPC/MV ; SERAM ; Supelec. Il est piloté par Bernard Boime, Chef du Département Ingénierie et Technologies de l'information chez EADS.

Dans la continuité du premier projet Usine Numérique, ce second volet poursuit les objectifs suivants :
- La gestion des bases de données nécessaires à la mise en œuvre de grandes simulations de l’usine ;
- La mise en œuvre du travail collaboratif entre l’usine et ses fournisseurs ;
- La gestion des vues multi-échelles ;
- Le rapprochement du monde réel de l’usine avec le monde virtuel, en traitant en particulier les impératifs de temps réel en simulation et les variations réalistes des modèles ;
- D’intégrer dans le modèle de simulation un humain virtuel, au comportement physique et cognitif le plus réaliste possible.

« Ce second volet des travaux sur l'usine numérique marque une étape importante dans la ‘‘roadmap’’ que s'est fixée le consortium. Dans l'environnement d'une architecture de base de données partagées, il va permettre de développer la simulation associant réel et virtuel et en conséquence les problèmes liés au temps réel. La labellisation d'une seconde tranche concrétise la dynamique qui s'est installée dans le projet, et a permis entre autres, l'introduction de nouvelles PME », estime Bernard Boime.

Le projet va suivre trois phases principales :
- L’usine virtuelle étendue et collaborative : il s’agit de développer les concepts de l'Usine Numérique sur bases de données, avec gestion des versions, du cycle de vie et de la configuration ;
- L’intégration virtuel/réel : l’objectif est de développer un modèle réaliste et précis, intégrant en temps réel les variations du modèle réel : Modélisation réaliste ; d’ordonnancement et resynchronisation avec le monde réel ; détection en temps réel de défaillance ; intégration du CND en ligne ; modélisation fine des processus d’usinage ; prise en compte du tolérancement… ;
- L’humain virtuel et la réalité virtuelle : il s’agit de modéliser les comportements cognitifs complexes pour reproduire fidèlement : postures et gestes techniques (préhension de pièces rigides ou déformables…) ; les situations multicontacts. Enfin, il faudra développer des interfaces intuitives de pilotage de l’humain virtuel.

Pour en savoir plus : http://www.systematic-paris-region.org/index.php?pge=30