23 octobre 2010

CE du 21 Octobre

La réunion 3 est fermée, donc le PSE est figé. Sauf remise en cause complète de celui-ci, le PSE va être appliqué en l’état.
Les ‘gentils sauveurs du site’ ont bloqué toute possibilité de changement en acceptant d’être consultés sur le livre 1.
Les ‘méchants’, au risque de devoir renoncer à leur propre projet personnel, ont refusé de se sentir consulté.
Les autres organisations syndicales n’ayant pas d’élus ont néanmoins demandé un report de la consultation.

Résultats des derniers CE :

· 25000 euros minimum pour les plus de 10 ans refusant les horaires.
· Refus d’horaire, les départs ne pourront se faire que lors de la mise en place de ceux-ci sauf projet validé par la direction. (Projets = CDI, CDD de 6 mois mini ou formation longue débutant au plus tard le 31 mars 2011).
· CDPV : l’indemnité de départ sera au minimum égale aux indemnités majorées.
· Pour les personnes ne pouvant faire valoir leur départ à la retraite à l’âge légal, la possibilité d’un supplément d’indemnité de 5 mois maxi pourra être donné.
· Pour le FTI : 3 personnes pourraient accéder au CDPV ou CRP si les autres acceptent de partir chez CEGELEC. Selon les conditions de départ choisies par ces personnes une prime de 3600 euros leur serait ‘généreusement’ attribuée par la direction.

Aujourd’hui les masques sont tombés : mauvaise fois, cynisme, refus de préserver la tradition sociale du site.

Pour la CFTC nous restons avec un sentiment de grande colère. Nous avons assisté à une mascarade de négociations. Tout était déjà joué avant même de commencer.

La section CFTC va se positionner rapidement sur les suites à donner à la situation actuelle.
Mais il est très clair que le minimum sera de conseiller toutes les personnes souhaitant aller en justice.

15 octobre 2010

CE du 15 OCTOBRE




LE CE A ETE SUSPENDU

REPRISE DES DISCUSSIONS LUNDI 18

A 15 HEURES

REVENDICATIONS CFTC ALTIS DU 15 OCTOBRE 2010

Etant donnée la charge de l’usine et l’écart avec le BP pris en référence, la CFTC demande de revoir à la baisse le nombre de postes indirects supprimés.

La CFTC demande également l’ouverture la plus large possible à la substitution en y incluant les catégories non impactées. Le processus de substitution devra être engagé dès la semaine prochaine.

De plus afin d’éviter les licenciements contraints La CFTC demande:

1. Pour les cadres, mutualisation possible entre les catégories suivantes:
Groupe 1 : IDP, cadres process, tool owner, carac, intégration, cadres métrologie,
assurance qualité.
Groupe 2 : Tous les managers cadres.
Groupe 3 : Catégories cadres acheteurs. Mutualisation totale.
Groupe 4 : Tous les seniors managers.

2. Pour les non cadres mutualisation des catégories suivantes :
Groupe 1 : ensemble des secrétaires, agents administratifs et assistant achat.
Groupe 2 : Pour les catégories C1 C2 C3 mutualisation avec AT serviceabilité supply chain,
méthodes de ligne, agent logistique, failure analysis SEM.
Groupe 3 : techniciens process , technicien métrologie, process, failure analysis labo, ME1L,
failure analysis SEM, process masque, in line test final test, serviceabilité.
Groupe 4 : mutualisation entre techniciens de maintenance fab et test, méthodes de ligne
et clean concept, expert maintenance, C3, agents de maintenance.


Nous demandons également quelques améliorations aux mesures sociales du PSE :

1. Afin d’éviter toute discrimination nous demandons que le cas des personnes volontaires au départ mais refusées par la RH en date du 10 septembre 2010 qui refuseraient les nouveaux horaires soient traitées à part des autres refus d’horaire.

2. Une indemnité minimale de 25000 € pour les personnes de plus de 10 ans d’ancienneté n’étant pas volontaires et refusant l’horaire.

3. Temps partiels : Application d’un cœfficient de minoration pour le calcul des indemnités de départ pour les personnes aujourd’hui en temps plein mais ayant fait du temps partiel au cours de leur carrière.
Nous demandons le calcul des indemnités sur les 12 derniers mois pour cette catégorie de personnel comme prévu dans l’accord social.

4. CDPV:
Pour les personnes ne pouvant faire valoir leur droit à la retraite à l’age légal pour une retraite
à taux plein, nous demandons l’étude de mesures d’accompagnement négociées au cas par cas pour arriver à combler l’écart en cas de licenciement ‘volontaires contraints’ et une prime fixe
complémentaire.(Prime de départ à la retraite)

5. Faire en sorte que les mesures d’incitation au volontariat et d’aide au
reclassement soient dans tous les cas plus intéressantes que le licenciement
contraint tel que prévu dans le PSE.

6. Formation longue :
Que les personnes ayant une formation débutant à la rentrée 2011 / 2012 voient
leur date de rupture de contrat décalée pour ne pas tomber dans la case « pole
emploi » avant le début de leur formation.


Cette liste de revendications n’est pas exhaustive

Nous voulons des négociations constructives
et dans un climat de respect mutuel.

07 octobre 2010

Communiqué de presse: La CFTC Altis n’est toujours pas confiante en l’avenir du site

Altis Semiconducteur

Que se passe-t-il chez Altis Semiconducteur ?...

La cartographie des postes supprimés ayant été dévoilée, les 1300 salariés d’Altis savent désormais à quoi s’en tenir.
De nombreux points bloquants sont apparus, engendrant des situations problématiques pour de nombreux salariés : départs refusés pour les uns, pressions pour partir pour les autres…

La section CFTC d’Altis, alarmée par les dysfonctionnements apparus lors de la mise en place des modalités d’application du PSE, ainsi que par les risques pesant sur la pérennité du site, a donc mandaté un avocat pour l’assister dans ses démarches.

Afin d’appréhender l’intégralité des problématiques qui émergent, la CFTC Altis a demandé à rencontrer la direction :
· D’une part, pour rétablir une cartographie déontologiquement acceptable,
· D’autre part, pour connaître les clauses suspensives liées aux contrats de vente de la société à monsieur Sabeg.

Bien que s’étant engagé, en CE plénier du 21 septembre 2010, à donner accès aux contrats de vente, Monsieur Beisson revient aujourd’hui sur ce principe.

La section CFTC Altis se demande si la direction ne chercherait pas tout simplement à aller au conflit. En effet, le déroulement chaotique des premières phases du PSE, conjugué à des démissions en série, pousserait la direction à vouloir remanier le PSE.

Dans le contexte actuel de l’usine où l’ensemble du personnel - désigné ou non par le PSE- perd confiance en l’avenir, nous déplorons le silence et l’absence de Monsieur Sabeg, nouveau directeur du site, qui n’a pas encore pris le temps de rencontrer le personnel et ses représentants.

En cette période d’incertitude où les financements tardent à venir, toujours pas de nouvelle du FSI. Il serait temps que Monsieur Sabeg réagisse et vienne prendre toute la mesure du climat social, alors que des « éléments clefs » pour le futur de l’entreprise démissionnent.

Beaucoup de questions restent en suspens :
· Quel avenir pour le site Altis si les financements attendus ne sont pas là le 31 décembre 2010?
· Le projet Sabeg Altis peut-il encore être reporté ? Voire annulé ?
· Quelle serait alors l’attitude d’IBM et d’Infinéon envers le personnel d’Altis?

La CFTC Altis souhaite avant tout pérenniser le site et pouvoir être rassurée quant au sort du personnel restant, ainsi que d’assurer un traitement équitable pour l’ensemble du personnel touché par le PSE.

Aujourd’hui, c’est l’ensemble du personnel qui va mal. La direction actuelle n’étant pas capable de rétablir la confiance, c’est à vous, Monsieur Sabeg, en tant que premier dirigeant de la société, que revient l’obligation de prendre les commandes de l’entreprise.

06 octobre 2010

Extrait du Canard Enchainé...

Ainsi font font fonds

Le Fonds stratégique d'investissement s'est vu rappeler qu'il doit être à fond pour l'Elysée.
Le FSI cristallise l'agacement élyséen. Quand il le lance à l'automne 2008, Sarko n'imagine pas que le fonds souverain créé par ses soins repoussera le 22 juillet 2010 la demande de co-investissement de 20 millions d'euros présentée par le commissaire à la diversité Yazid Sabeg, homme d'affaires dans le civil, pour le rachat d'AItis, une entreprise d'électronique. Un dossier pourtant plus que chaudement recommandé par l'Elysée. Et pour cause, Altis emploie plus d'un millier de personnes dans la commune de Corbeil-Essonnes, fief électoral du très sarkozyste sénateur UMP Serge Dassault.
Mais le FSI n'est pas seul à renâcler devant le plan Sabeg: même le comité d'entreprise d'Altis juge l'offre peu sérieuse. Au point que Claude Guéant doit téléphoner au leader de la CFDT, François Chérèque, pour le prier de convaincre ses syndiqués de se montrer plus coopératifs... Du coup, la Caisse des dépôts et consignations, tutelle du fonds avec 51 % du capital contre 49 % pour l'Etat, est contrainte de rectifier le tir: « Le FSI est toujours dans la boucle. » Message reçu par Sabeg: c'est sans attendre le feu vert du fonds, tout en se disant « confiant » dans son soutien que le membre du gouvernement annonce mi-août le rachat d'Altis. Début juillet, dans un entretien au « Figaro », propriété de Dassault, le directeur général du FSI, Gilles Michel, s'était rengorgé un peu vite: « Sur les 110 décisions d'investissement que nous avons prises, pas une seule n'est due à des
raisons politiques. » La 111e dérogera sans doute à la règle.