30 septembre 2008

Lieu pour l'ASSEMBLEE GENERALE du 01/10/08



La salle retenue pour cette AG se situe au sous sol du B1, au niveau du repère "C37"
Son entrée se fait par la porte N°24 (face au garage à vélo). Se diriger ensuite en face, une zone est délimitée, repère C37.

cordialement,

29 septembre 2008

Assemblée Générale du 1er Octobre 2008


Pour vous permettre de participer à
l’Assemblée Générale.
Appel à la GREVE* à partir de
13 heures le mercredi 1er octobre
jusqu’à 6h15 le jeudi 2 octobre.
Venez nombreux !
(Equipe B et A couverte totalement)

revendications : Réouverture des NAO 2008 et Avenir du site (responsabilités des actionnaires).

* n’oubliez pas de prévenir votre hiérarchie de votre absence.

28 septembre 2008

Article du Parisien du 27/09/2008 : ALTIS


QUAND UN DOSSIER est bloqué, le sénateur-maire UMP de Corbeil-Essonnes (Essonne), Serge Dassault, ne se contente pas de courriers aux ministères ou d’interventions au Sénat. Le puissant industriel prend tout simplement… son Falcon et va tenter de dénouer les problèmes lui-même à des milliers de kilomètres.


Quitte à contrevenir à ses principes de libéral.Le 11 septembre, a-t-il révélé hier, il s’est rendu en Russie, pour rencontrer le Premier ministre, Vladimir Poutine. Selon lui, il n’était pas question de vendre ses Rafale, mais « uniquement » de sauver Altis Semiconductor, l’entreprise de puces électroniques implantée dans sa ville.


Cette société détenue par l’américain IBM et l’allemand Infineon devait être rachetée par un consortium russe. Seule solution pour la survie des 3 000 emplois directs et indirects. Un dossier « sous surveillance » à Bercy qui garde un oeil sur l’avenir de cette entreprise, qui propose des applications dans des domaines stratégiques comme l’automobile ou les communications.Mais depuis deux mois, plus de nouvelles.


Du moment que ça porte ses fruits… »« La situation traîne, il y a urgence, soulignait hier Dassault, au lendemain d’une grève des salariés. Alors, j’ai décidé d’aller moi-même voir Poutine. Il m’a répondu qu’il n’était pas au courant. Désormais, un contact est établi. On va savoir ce qu’il en est. Pour moi, les Russes ont toujours l’air intéressés. » Son homme de confiance au carnet d’adresses des plus fournis, Jean-Pierre Bechter, est même prêt à retourner rapidement en Russie. Mais l’ami du président Sarkozy ne s’est pas contenté de cette seule rencontre. Six jours plus tard, lors du séminaire annuel franco-russe, François Fillon glissait aussi un dossier de présentation du cas Altis à son homologue.« Voilà ce que peut faire un industriel puissant, plaisante Dassault. Les autres parlementaires n’ont rien fait. » Les intéressés apprécieront.


« C’est du Serge tout craché, s’esclaffe le député UMP de l’Essonne, Franck Marlin. Il a des facilités qu’on n’a pas. Du moment que ça porte ses fruits… » « Il aurait pu le faire avant, raille Marc Roumejon, patron de la CGT 91.Tant mieux s’il a entendu la sérieuse inquiétude des salariés et des syndicats. » Mais certains pointent du doigt le gouvernement et sa politique industrielle. « L’Etat aurait dû jouer son rôle plus tôt ! » prévient Michel Fourgeaud, de la CFDT, syndicat majoritaire à Altis.


« Quand le gouvernement veut mettre la main à la poche, il sait le faire, glisse Jean-François Boulat, de la CFTC. Pourquoi ne pas investir dans Altis (NDLR : engagée dans le pôle de compétitivité System/tics) et relancer la filière ? » Et tous de rappeler l’engagement mercredi de Fillon à Grenoble de verser 565 M€ en cinq ans à STMicroelectronics dans le cadre du pôle de compétitivité Minalogic

Le combat salarial chez Altis est tout a fait légitime, chez Infinéon (qui ne va pas mieux qu’Altis sa filiale) c’est 8% qui sont réclamé !


Allemagne: le syndicat IG Metal réclame une augmentation des salaires de 8%

Le syndicat allemand IG Metall a décidé de frapper un grand coup cette année avec une revendication salariale de 8% pour les 3,6 millions de salariés de la métallurgie.

Alors que l'économie patine et que l'inflation inquiète, le président de IG Metal, Berthold Huber, vient de lancer au camp des employeurs une véritable déclaration de guerre: il réclame une augmentation des salaires de 8%.
Il s'agit de la revendication la plus élevée depuis seize ans. "Les 8% doivent venir amputer les bénéfices (des entreprises), nous n'en faisons pas un mystère", déclare le patron du puissant syndicat allemand de la métallurgie.
Et sa collègue Helga Schwitzer, membre du comité de direction du syndicat, d'agiter dès maintenant, et alors que les négociations ne doivent commencer que la semaine prochaine, le spectre de grèves. "Il n'y aucun scénario auquel IG Metall et ses membres dans les entreprises ne soient pas préparés", a-t-elle assuré.

Plusieurs grands noms de l'industrie allemande sont concernés par les négociations à venir. En effet, la branche recouvre des secteurs aussi variés que l'automobile (BMW, Daimler), l'électronique (Siemens, Infineon) ou encore l'électroménager (Bosch).

L'accord actuellement en vigueur expire le 31 octobre. Il est sûr que les discussions seront très suivies, tant leur issue aura valeur de signal pour les autres secteurs. Et sera scrutée par les gardiens de l'euro, soucieux d'éviter un emballement des prix.

En Allemagne, l'évolution des salaires est négociée branche par branche entre syndicats et employeurs. Selon une étude publiée la semaine dernière par la fondation Hans Böckler, proche des syndicats, c'est le seul pays de l'Union européenne où ils ont baissé en termes réels entre 2000 et 2008, de 0,8%.
Les employeurs sont donc sous pression. Les négociations dans tous les secteurs ont été émaillées de grèves dures ces deux dernières années, et beaucoup ont porté leurs fruits. Mais les patrons allemands ne sont pas prêts à se laisser faire. En tête de leurs arguments figurent les perspectives de l'économie allemande, nettement dégradées.

Le PIB a baissé au deuxième trimestre, et sans doute aussi au troisième. Les constructeurs automobiles subissent de plein fouet l'atonie du marché américain, les perspectives de résultats des entreprises sont loin d'être aussi roses qu'encore il y a quelques mois, et la crise financière ne va pas épargner l'Allemagne.

la tribune.fr

26 septembre 2008

Article du parisien du 26 septembre 2008



Mobilisation du 25 septembre…suite,



L’appel des syndicats a été entendu et plus de 400 personnes ont répondu présentes à cet appel.
Nous souhaitons les remercier pour avoir exprimé leur inquiétude en se mobilisant massivement
.


Les organisations syndicales se sont rencontrées afin de définir la suite à donner a ce mouvement en tenant compte des souhaits exprimés par les salariés présents.


Les O.S organisent une Assemblée Générale le 1er Octobre 2008 de 13 à 14 heures.


2 Grands axes de revendications:

1- Réouverture des NAO 2008 sur la base des propositions des Organisations Syndicales
avant le 8 Octobre 2008.


2- Avenir du site
La direction doit s’engager à faire venir les actionnaires IBM et IFX avant le 10 octobre 2008.

La direction responsable de ce climat, doit communiquer sa réponse avant le 1er Octobre 2008.
Sans réponse favorable, les salariés se prononceront lors de l’Assemblée Générale sachant qu’une possibilité de blocage de la ligne de production le 14 octobre 2008 à 20h00 est envisagée.

Mobilisation du 25 septembre…suite,

Débrayage express chez Altis et Renault

Le Parisien de l’Essonne | 26.09.2008

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LES DÉBRAYAGES n’ont pas duré longtemps. Mais pour les grévistes, l’essentiel était d’envoyer un signal à leur direction. Hasard du calendrier, hier, deux des plus gros employeurs privés de l’Essonne ont connu des mouvements de grève express. A Corbeil, les salariés d’Altis se sont fortement mobilisés hier pour manifester leur inquiétude et leur « ras-le-bol du mépris de la direction ».

Selon les organisations syndicales, 300 grévistes ont débrayé deux heures durant. Réunis en assemblée générale, les membres du personnel de la fabrique de semi-conducteurs ont décidé de reconduire le mouvement de grogne le 1 e r octobre. Une délégation de salariés accompagnés de représentants syndicaux a été reçue par la direction, « sans grande avancée », selon Didier Lecas, de la CFTC.

Les 1 300 ouvriers et cadres de l’usine sont inquiets : depuis un an, les négociations avec le repreneur russe potentiel GIS traînent en longueur. D’ici à 2010, Infinéon et IBM, les actionnaires et clients, ont prévu de se retirer. Les syndicats ont décidé d’alerter la ministre de l’Economie.

A quelques kilomètres de là, à Lardy, les salariés de Renault ont également exprimé leur crainte. De 10 heures à 11 heures, 220 employés du centre technique ont débrayé à l’appel de la CGT et de la CFDT. « Nous sommes satisfaits, car le 11 septembre (NDLR : date de la dernière grève), nous étions 150, se félicite Bernard Bachetta, de la CGT. Là, nous avons constaté la mobilisation de pas mal de jeunes qui se sentent concernés. »

Les salariés d’Altis ont exprimé leur inquiétude et leur « ras-le-bol du mépris de la direction »

Les syndicats protestent contre le plan de départs volontaires proposés par la direction. « Il existe d’autres solutions », insiste la CFDT.

Selon la direction, cette grève d’une heure n’a pas vraiment perturbé les activités du site, où 1 400 personnes mettent au point les moteurs et les boîtes de vitesse Renault. Mais elle s’inscrit dans une vague de protestation au sein du groupe, qui a annoncé la suppression de 2 000 postes (lire en page 10 de nos informations générales).

Résumé du débrayage :Article de boocan.com., hier 25 sept 2008



Altis : La CFTC, la CGT et FO appellent à la grève




Ce n'est pas vraiment une grève puisqu'il n'y aura pas d'interruption de la production, du moins pas cette fois, mais cet après-midi les salariés d'Altis sont invités par trois syndicats, la CFTC, la CGT et FO à deux heures de débrayage prémices d'actions qui pourraient être plus musclées tant l'exaspération est grande




En avril 2006, quelques jours après l'annonce par la direction de supprimer 323 emplois en CDD sur le site corbeillois, les salariés organisaient une distribution de tracts devant les grilles de l'entreprise afin d'informer l'ensemble des personnels de la situation
Dans le feuilleton interminable du rachat de l'entreprise par "d'éventuels repreneurs russes", c'est la goutte qui fait déborder le vase de l'exaspération des salariés et des syndicats.
Un plan salaire...sans augmentation ?
Il s'agit du nouveau Plan Salaire présenté le 8 septembre lors de la NAO ( Négociation Annuelle Obligatoire), un plan qui si l'on en croit les syndicats "ne permet à aucun des salariés de suivre les augmentations répétitives du coût de la vie" et se réduit à ne mettre en place "qu'une seule prime fixe payable en une seule fois en novembre et qui varierait selon les personnes."
Dernière provocation
Considérant qu'il s'agisse de la part de la direction d'une "dernière provocation", les syndicats affirment que depuis le début de l'année "la direction d’Altis n’a cessé de mépriser son personnel. Par son système de primes, elle prend une fois de plus en otage les salariés démunis ou en situation précaire, qui ne pourront exprimer leur mécontentement en raison du risque de ne pas avoir d’augmentation. Et ce malgré une charge de travail qui diminue."
Paralysés par le manque d'information
Si les salaires constituent un motif de grogne, le rachat de l'entreprise par des russes en constitue un autre, d'autant que les nouvelles se font rares, "le jeu du chat et de la souris entre les actionnaires IBM et IFX et les éventuels repreneurs russes a lourdement pesé sur le moral des salariés. Ne pas avoir d’informations concrètes sur son avenir personnel paralyse certains salariés dans leurs projets personnels, tels que l’achat d’un bien immobilier."
Concessions en vue...
Lassés d'accepter "sans cesse des concessions" au motif de la signature d'un rachat qui leur parait de plus en plus hypothétique, les syndicats ne veulent plus attendre et rappellent qu'en avril 2007, "la direction a menacé les salariés de fermeture du site s’ils n’acceptaient de travailler en factions de 12 heures 15, car le repreneur était proche de signer le rachat d’Altis!"
...du rachat


Un an et demi plus tard les syndicats s'interrogent de plus belle, "qu’en est-il de ce rachat ? certains salariés d’Altis ont cru dans ce nouveau projet industriel et se voient désormais contraints de se reclasser professionnellement à l’extérieur. Coïncidence ? Ce sont les plus âgés d’entre nous qui sommes sollicités pour quitter la société au travers du programme GPEC… La direction dément fortement cette chasse aux sorcières. Mais le constat actuel est que, sur 48 postes identifiés comme menacés, 75% des salariés concernés ont entre 45 et 55 ans…"
Un premier débrayage de 2h
Pour toutes ces raisons, la CFTC, la CGT et FO ont décidé de passer à l'offensive et ont lancé pour demain après-midi un appel à la grève avec un débrayage prévu de 13h à 15h. Le but pour les syndicats est de permettre aux salariés de s'exprimer et de rendre publique leur exaspération.
(Article de presse 25.09.08)

25 septembre 2008

Félicitations aux salariés qui se sont exprimés.

Du jamais vu dans le "nouvel Altis". 300 personnes, toutes catégories professionnelles confondues, se sont rassemblées sur le parvis du B2.

Ils se sont rassemblés afin de montrer leur inquiétude grandissante sur l'avenir du site et leur raz le bol du mépris de la direction. Une délégation composée d'un membre de chaque organisation syndicale et d'un groupe de salariés a été reçue par la direction en vue de connaitre sa position face aux revendications. Il en est sorti les éléments suivants :

- Toujours pas d'information sur la finalité du contrat de vente signé le 10 avril (mis en application par le transfert des fonds). Il n'y a également pas de date butoir en vue.

- La direction affirme que la taille d'Altis ne diminuera plus.

- La direction s'engage à inviter les futurs repreneurs Russes à venir dialoguer avec les représentants du personnel.

- La direction confirme que la GPEC ne s'effectue que sur le volontariat et qu'en cas d'abus on peut en informer la direction.

- La négociation sur les salaires 2008 est close mais de nouvelles négociations débuteront au premier trimestre 2009 pour une application au 2iéme trimestre de l'année.

Le groupe présent à cette réunion a rendu compte des discussions aux salariés attendant dehors. Devant le mécontentement et la grogne générale, les salariés avaient la possibilité de transformer le débrayage en grève illimité.

Certains ont préféré donner une chance à la direction de revoir sa copie. Pour satisfaire un mécontentement général la position suivante a été annoncée.

Grève le 1er octobre avec une assemblée générale.

Si il n'y a pas de changement notable le redémarrage suite au slowdown du 14 octobre est compromis.

Les organisations syndicales se réunissent vendredi 26 septembre à 10H00 afin d'en déterminer les modalités et de vous les communiquer car tous n'ont pas eu l'information sur le mouvement de ce jour.

Merci a tous.

24 septembre 2008

REVENDICATIONS des SALARIES d’ALTIS

I. Obtenir un vrai plan salaire pour l’année 2008 avec un programme qui prend en compte l’augmentation du coût de la vie et des réels efforts consentis durant l’année 2008 compte tenu du contexte difficile.

II. Obtenir des garanties sérieuses de la part des actionnaires IBM et IFX sur 4 grands axes principaux :

· La baisse de charge annoncée ne garantit aucunement la suppression de postes et de ce fait la suppression d’emplois.
IBM et IFX s’engagent –ils à ne plus faire de plan social jusqu'à l’arrivée d’un repreneur ???

· IBM et IFX s’engagent-ils à rester actionnaires et clients jusqu’à la vente d’Altis ? Le retard pris pour le closing ne doit pas avoir de répercussion sur Altis et ses salariés. Nos actionnaires doivent donc s’engager à maintenir une charge de travail permettant de pérenniser nos emplois.

· Dans l’hypothèse d’un non rachat d’Altis quels sont les engagements qu’IBM et IFX prendront envers les salariés ?

· Les salariés réclament que la direction d’Altis les respecte et souhaitent qu’enfin la vérité soit dite sur le rachat d’Altis . Quel calendrier les actionnaires proposent-ils aujourd’hui?


III. Concernant le programme GPEC, les salariés souhaitent que cet accord soit respecté. La notion de volontariat est inscrite en toutes lettres dans la déclaration des actionnaires. Pourquoi ce principe est-il bafoué à ce jour ?

Déclaration commune CFTC; FO; CGT

22 septembre 2008

Nouvelle réduction des coûts chez Altis












PLAN SALAIRE 2008

(suite et fin)






1) Ajustement de la grille des minimas Altis sc









La direction indique que les changements concernent environ 30 personnes.


2) Pour les directs
- Il faut avoir été embauché avant le 01 janvier 2008 et avoir 9 mois de présence au 31 octobre 2008 pour prétendre à la prime salariale. Celle-ci est de 300 euros brut payé en novembre 2008
- une augmentation promotionnelle pour les personnes ayant obtenues un diplôme (15 personnes environ concernées)


3) Pour les indirects et agents de maîtrises
- Il faut avoir été embauché avant le 01 janvier 2008 et avoir 9 mois de présence au 31 octobre 2008 pour prétendre à la prime salariale. Celle-ci est de 0,1 mois de salaire de base avec un mini de 300 et un maxi de 600 euros brut.
- Une Augmentation Individuelle avec une enveloppe de 1% pour un taux de couverture de 20% (soit une AI en moyenne de 5% pour les salariès concernés)


4) La prime manager et experts est maintenue

5) Le budget awards est maintenu mais pas connu


Pour la CFTC, une fois de plus le compte n'y ait pas !

Pendant cette période d'efforts demandée par la direction, et d'incertitudes, l'ensemble des salariés a maintenu ses résultats professionnels, permettant aux actionnaires IBM et IFX de dégager des bénéfices.
L'indice d'augmentation du coût de la vie n'a même pas était pris en compte, soit 3,6%(indice INSEE) hors augmentation du carburant.

La CFTC revendique un plan salaire digne de ce nom, chaque salarié doit pouvoir prétendre à un juste retour des bénéfices que fait Altis (et ses actionnaires).

La CFTC appelle à un mouvement de manifestation en date du 25.09.08 (voir affiche : appel a débrayage.)




APPEL A DEBRAYAGE


Durant toute l’année 2008 la direction d’Altis n’a cessée de mépriser son personnel.

Dernière provocation le plan salaire qui ne permet à aucun des salariés de suivre les augmentations répétitives du cout de la vie.

Par son système de prime la direction prend en otage une fois de plus les salariés démunis ou en situation précaire, qui ne pourront exprimer leur mécontentement sous risque de ne pas avoir d’augmentation.

Même si la charge de travail diminue, cela ne ramène pas un climat serein dans l’entreprise.
Le jeu du chat et de la souris entre les actionnaires IBM et IFX et les éventuels repreneurs russes ont pesé sur le moral des salariés. Ne pas avoir d’informations concrètes sur son avenir personnel paralyse certains salariés dans leur projet personnel tel que l’achat d’un bien immobilier.

Pour rappel, en avril 2007, la direction a menacé les salariés de fermeture du site s’ils n’acceptaient de travailler en faction de 12H15, car le repreneur était proche de signer le rachat d’altis.
Aujourd’hui qu’en est-il de ce rachat ???

Pire certains des salariés d’Altis ont cru dans ce nouveau projet industriel et se voient contraint de se reclasser professionnellement à l’extérieur. Coïncidence ce sont les plus âgés d’entre nous qui sont sollicités pour partir au travers du programme GPEC… La direction dément fortement cette chasse aux sorcières. Mais le constat actuel est que sur 48 postes identifiés comme menacés, 75% des salariés concerné ont entre 45 et 55 ans.

« Pour ces motifs : la CFTC, la CGT et FO appellent à la grève. »
Un débrayage à partir de 13h00 jusqu’à 15h00 le jeudi 25/09 2008.
Lieu de rassemblement : Entrée Principale B2

16 septembre 2008

CE du 16 septembre 2008


- Présentation du « tactical » d’Août et des lancements réels de septembre.
Les prévisions sont légèrement meilleurs que prévues grâce à des commandes ponctuelles.

- Prévisions des départs du personnel CDD jusqu’en décembre 2008.
106 CDD, intérimaires vont partir au mois de septembre.
Une cinquantaine d'autres partiront sur le dernier trimestre.

- Présentations de l’avancement des entretiens professionnels et du programme GPEC.
45 personnes sont en « non adaptées » 66% de ces 45 personnes ont entre 45 et 55 ans,
et 20% plus de 55 ans.
Petit rappel, pour aller chez ALGOE, il faut passer obligatoirement par la case RH.
174 personnes sont en compétences à renforcer.

Modification de la lettre de mission du cabinet Syndex sur l’analyse des comptes 2007 et le prévisionnel 2008.
Le cabinet syndex est en attente de document pour pouvoir faire les analyses voulues. La direction rencontre le cabinet syndex le 03 octobre.

Le "parents day" aura lieu le 25 septembre.

Recommandations du groupe de travail du CHSCT sur les conditions de travail et la gestion des fins de carrières des Seniors, pour plus de renseignements voir le compte rendu du CHSCT.

Point sur le repreneur :
Toujours pas de nouvelle sur l’avancé des négociations du rachat d’Altis par les russes. La direction reste confiante sur ce point. Et vous?

10 septembre 2008

N.A.O. 2008 le 08 septembre


La direction nous a informé de son intention, pour cette année, de ne mettre en place qu'une seule prime fixe payable en une seule fois en novembre.
Celle-ci variera selon les personnes.
Après quoi elle a fait un tour de table pour connaître les revendications de chaque organisation syndicale.
La prochaine réunion aura lieu le 22 septembre 2008.

LES DEMANDES DE LA C.F.T.C
1) Suite aux différentes augmentations du SMIC la C.F.T.C demande un réajustement de la grille des salaires.

2- Suite à l’inflation, à la baisse du pouvoir d’achat, ainsi que la disparition de l’intéressement depuis 2 ans la C.F.T.C demande une Augmentation Générale de 6% pour l’ensemble du personnel.
Afin de ne pas démotiver les personnes méritantes la C.F.T.C demande une augmentation individuelle de 3% avec une couverture minimum de 80%.
Evidement un effet rétroactif à janvier 2008 est nécessaire pour ces augmentations.

3- La C.F.T.C. demande la mise en place de la prime de transport tel que décrit par le gouvernement pour le personnel venant en transport en commun.
Pour le personnel venant avec leur véhicule la C.F.T.C demande une prime de 400€.

4- La C.F.T.C demande la remise en place de l’intéressement avant la fin de l’année, sachant que pour l’année 2008 c’est trop tard.

5- Lors du passage en 4 équipes, le personnel passera de 1346 heures à 1530 heures de travail effectif soit une progression de 13,6%. La progression des salaires est de l’ordre de 6%.
Par conséquent le taux horaire des employés diminue et donc la C.F.T.C demande une augmentation pour ce personnel de 7,6% lors du passage en 4 équipes.