Atmel Rousset à vendre: La direction de l'usine du groupe américain de microélectronique Atmel à Rousset près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a précisé jeudi se donner environ un an pour vendre cette usine, a-t-on appris de source syndicale."Nous leur avons demandé pendant combien de temps au maximum ils allaient chercher un acheteur, ils ont dit environ un an", a expliqué à l'AFP Jean-Yves Guerrini, délégué syndical CFDT d'Atmel, au terme d'un comité d'entreprise extraordinaire."S'ils trouvent un acheteur et qu'il faut du temps pour finaliser, ils se donnent jusqu'à 18 mois", a-t-il ajouté."Ils annoncent la vente en pleine période de crise, il n'y aura pas d'acheteurs à moins que les pouvoirs publics se mettent au milieu et embellissent la vente", a observé M. Guerrini qui redoute de voir la production délocalisée en Asie. "Si on en arrive à une fermeture, on bloquera tout", avertit-il.Bernard Pruniaux, ancien directeur de l'usine et conseiller de l'actuel directeur Jean Vaylet, a pour sa part assuré qu'"aucun délai" n'avait été fixé par le groupe. "Nous cherchons un partenaire qui permettra à ces activités de se développer", a-t-il dit.Mercredi, Atmel a annoncé étudier la vente de ses activités spécialisées dans les composants ASIC, affichant parallèlement une perte nette de 27 millions de dollars pour l'année écoulée."On est en colère parce que c'est une volonté spéculative: ce site est fiable, on est compétitifs", a poursuivi M. Guerrini, soulignant que la perte est essentiellement due au plan social de septembre 2008 avec la suppression de 160 emplois.
Infineon pessimiste sur ses comptes :
Le fabricant allemand de semi-conducteurs Infineon s'est montré très pessimiste vendredi après avoir enregistré une lourde perte de 404 millions d'euros sur le premier trimestre de son exercice 2008-09 (octobre à fin décembre).
Le groupe a certes réussi à réduire de moitié sa perte nette par rapport au trimestre précédent, qui avait été plombé par des effets exceptionnels liés à la filiale de mémoires informatiques en perdition Qimonda.
Au premier trimestre de son exercice 2007/2008, Infineon avait déjà essuyé une perte nette de 529 millions d'euros.
Le chiffre d'affaires a lui affiché d'un trimestre à l'autre une baisse de 28%, et sur un an un recul de 24%, pour s'établir à 830 millions d'euros d'octobre à fin décembre, et la tendance va se poursuivre, a prévenu Infineon dans son communiqué.
Les analystes interrogés par Dow Jones Newswires attendaient des résultats encore plus catastrophiques, avec un chiffre d'affaires trimestriel de 802 millions d'euros et une perte nette de 546 millions d'euros.
Le groupe, qui souffre notamment d'un effondrement de la demande de composants électroniques pour l'automobile, a indiqué que son chiffre d'affaires devrait encore baisser de 10% au deuxième trimestre par rapport au premier de son exercice.
Une inconnue supplémentaire pèse sur les résultats futurs d'Infineon, depuis que sa filiale à 77,5%, Qimonda, s'est déclarée en dépôt de bilan. Infineon a encore dû passer au premier trimestre une charge de 195 millions d'euros liée à Qimonda, et a prévenu qu'il n'y avait "aucune certitude que cette somme suffirait à couvrir toutes les obligations financières" en cas de liquidation pure et simple.
Infineon a annoncé son intention de durcir son programme d'économies: il veut désormais réduire ses coûts annuels de 600 millions d'euros, contre un objectif d'économies de 250 millions d'euros jusqu'ici. Pour cela, il va introduire du chômage partiel dans deux usines allemandes et tailler dans son programme de bonus.
3 commentaires:
Silence radio avant la tempête ?
Eh alors nous c'est Altis qui nous intéresse ,vous en etes ou de votre sur place ?Il n'y a rien qui bouge a part Dassault mais c'est plus pour sa pub interne il ne semble plus etre dans les papier du gouvernement
Comme d'hab on ne sait rien !
sacrés dirigeants, sacrés syndicats...
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