Site d'actualité sociale créé, animé et mis à jour par l'équipe CFTC Altis Semiconductor
10 février 2009
CE du 10 Fevrier
Les négociations sont toujours en cours et nos actionnaires sont en Russie. Aucune information supplémentaire pour le moment.
- Présentation du PIC:
Le "creux" reste stable en février. Les prévisions de reprise de mars à juin font légèrement augmenter la charge.
Bien que consciente des coût actuels que génère cette sous-charge, la direction ne peut envisager pour l’instant une restructuration des effectifs, n’ayant pas connaissance de la charge future. D’autres pistes de baisse des coûts sont encours notamment les contrats de maintenance équipementier, suppression des HS, des contrats 2X8 6 jours etc…
- Information sur le "slow-down" de mars:
Il aura bien lieu le mardi 17 mars de 6 h à 20h avec une reprise progressive de l'activité comme d’habitude. Par conséquent le CE du mois de mars est déplacé au 10 mars.
- Point sur les évaluations des résultats professionnels 2008:
Celles-ci viennent de débuter et sont censées finir au plus tard fin mars. C’est la première fois que les collaborateurs ne sauront pas à cette occasion si il sont augmentés.
En cette période de crise et de recherche d'économies dans tous les domaines, le Comité d'entreprise demande la suppression de la prime variable de direction. "D’autres pistes de baisse des coûts sont encours notamment les contrats de maintenance équipementier, suppression des HS, des contrats 2X8 6 jours …….. mais pas cette prime.
La direction confond sa crainte de voir baisser sa rémunération avec la volonté du CE de ne pas voir la augmenter fortement (comme les années précédente) . Le terme solidarité est employé à toutes les sauces en ce moment par la direction et son management, mais comme souvent cela ne s’applique pas à elle-même.
Soulignons que chez Infineon, il y a baisse des rémunérations des dirigeants et prise de 3 jours de congés par mois non rémunérés....sans commentaire.
06 février 2009
rien de nouveau chez Altis mais ça bouge ailleurs dans le semiconducteur
Atmel Rousset à vendre: La direction de l'usine du groupe américain de microélectronique Atmel à Rousset près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a précisé jeudi se donner environ un an pour vendre cette usine, a-t-on appris de source syndicale."Nous leur avons demandé pendant combien de temps au maximum ils allaient chercher un acheteur, ils ont dit environ un an", a expliqué à l'AFP Jean-Yves Guerrini, délégué syndical CFDT d'Atmel, au terme d'un comité d'entreprise extraordinaire."S'ils trouvent un acheteur et qu'il faut du temps pour finaliser, ils se donnent jusqu'à 18 mois", a-t-il ajouté."Ils annoncent la vente en pleine période de crise, il n'y aura pas d'acheteurs à moins que les pouvoirs publics se mettent au milieu et embellissent la vente", a observé M. Guerrini qui redoute de voir la production délocalisée en Asie. "Si on en arrive à une fermeture, on bloquera tout", avertit-il.Bernard Pruniaux, ancien directeur de l'usine et conseiller de l'actuel directeur Jean Vaylet, a pour sa part assuré qu'"aucun délai" n'avait été fixé par le groupe. "Nous cherchons un partenaire qui permettra à ces activités de se développer", a-t-il dit.Mercredi, Atmel a annoncé étudier la vente de ses activités spécialisées dans les composants ASIC, affichant parallèlement une perte nette de 27 millions de dollars pour l'année écoulée."On est en colère parce que c'est une volonté spéculative: ce site est fiable, on est compétitifs", a poursuivi M. Guerrini, soulignant que la perte est essentiellement due au plan social de septembre 2008 avec la suppression de 160 emplois.
Infineon pessimiste sur ses comptes :
Le fabricant allemand de semi-conducteurs Infineon s'est montré très pessimiste vendredi après avoir enregistré une lourde perte de 404 millions d'euros sur le premier trimestre de son exercice 2008-09 (octobre à fin décembre).
Le groupe a certes réussi à réduire de moitié sa perte nette par rapport au trimestre précédent, qui avait été plombé par des effets exceptionnels liés à la filiale de mémoires informatiques en perdition Qimonda.
Au premier trimestre de son exercice 2007/2008, Infineon avait déjà essuyé une perte nette de 529 millions d'euros.
Le chiffre d'affaires a lui affiché d'un trimestre à l'autre une baisse de 28%, et sur un an un recul de 24%, pour s'établir à 830 millions d'euros d'octobre à fin décembre, et la tendance va se poursuivre, a prévenu Infineon dans son communiqué.
Les analystes interrogés par Dow Jones Newswires attendaient des résultats encore plus catastrophiques, avec un chiffre d'affaires trimestriel de 802 millions d'euros et une perte nette de 546 millions d'euros.
Le groupe, qui souffre notamment d'un effondrement de la demande de composants électroniques pour l'automobile, a indiqué que son chiffre d'affaires devrait encore baisser de 10% au deuxième trimestre par rapport au premier de son exercice.
Une inconnue supplémentaire pèse sur les résultats futurs d'Infineon, depuis que sa filiale à 77,5%, Qimonda, s'est déclarée en dépôt de bilan. Infineon a encore dû passer au premier trimestre une charge de 195 millions d'euros liée à Qimonda, et a prévenu qu'il n'y avait "aucune certitude que cette somme suffirait à couvrir toutes les obligations financières" en cas de liquidation pure et simple.
Infineon a annoncé son intention de durcir son programme d'économies: il veut désormais réduire ses coûts annuels de 600 millions d'euros, contre un objectif d'économies de 250 millions d'euros jusqu'ici. Pour cela, il va introduire du chômage partiel dans deux usines allemandes et tailler dans son programme de bonus.
04 février 2009
L'UE ne sauvera pas le fabricant de mémoires Qimonda
L'Union européenne ne viendra pas au secours du fabricant de mémoires informatiques Qimonda, en dépôt de bilan depuis le 23 janvier, a déclaré le commissaire européen à l'Industrie Günter Verheugen au quotidien Sächsische Zeitung."Personne ne peut sauver une entreprise que son propriétaire lui-même ne veut plus sauver", a dit M. Verheugen.Il fait référence au fabricant de semi-conducteurs Infineon, propriétaire à 77,5% de Qimonda, qui n'a pas l'intention de remettre seul à flot sa filiale lourdement déficitaire.L'Etat régional de Saxe (est de l'Allemagne) a sollicité l'aide l'Union européenne pour Qimonda, l'un des premiers employeurs de la région avec environ 3.200 salariés à Dresde, capitale du Land.Qimonda a déposé le bilan le 23 janvier, une tentative de sauvetage conjointe de l'Etat de Saxe, du Portugal où l'entreprise a un site important, et d'Infineon n'ayant mené à rien.Qimonda enregistre depuis plusieurs trimestres des pertes se chiffrant en milliards d'euros, la faute aux prix en chute libre des mémoires informatiques.