
C'est donc la fin programmée des 35 heures telles qu'on les connaissait.
Les "forfaits", qui concernent surtout les cadres, sont étendus aux salariés "autonomes", définition floue. L'employeur pourra désormais demander individuellement à ses cadres de renoncer à des jours de repos et de travailler jusqu'à 235 jours par an, voire davantage -dans la limite de 282 jours- si un accord collectif conclu dans d'entreprise l'autorise. Toute journée travaillée au-delà de 218 jours sera majorée d'au moins 10%. Le plafond de 235 jours, déplorent les syndicats, ne fait que préserver 25 jours de congés payés, les 52 samedis et 52 dimanches de l'année et le 1er mai.
La Direction d’Altis prendra-t-elle le risque de dénoncer l’accord sur l’organisation du temps de travail et voir ainsi son accord sur l’horaire de production tomber ou se limitera-t-elle à des avenants aux contrats de travail ?
La responsabilité pèsera aussi sur le syndicat catégoriel « CGC » qui pour une fois se verra contraint de négocier, au lieu d’accompagner des projets dans lesquels elle n’a pris aucun risque.
La CFTC, syndicat non catégoriel, sera toujours vigilante car l’harmonie familiale est l’une de nos préoccupations.
Les salariés ne doivent pas devenir des outils au service de la profitabilité de certains.
Menace réelle pour les salariés ALTIS ?