Avec l’accord national interprofessionnel, finalisé par la loi du 4 mai 2004 sur le droit individuel à la formation (DIF), les salariés peuvent développer une vingtaine d’heures de formation par an ou plus en les cumulant sur un maximum de six ans. La démarche DIF est faite en accord avec l’employeur mais elle est provoquée par l’employé. Il existe au niveau de la métallurgie un accord national du 20 juillet 2004 qui permet de mettre en oeuvre le DIF dans notre branche.
Or aujourd'hui, le salarié se voit imposé de prendre son DIF, cours d'anglais, AIFT tout est bon. Encore une fois le salarié Altis se trouve devant une décision unilatérale de la direction.
Pour la CFTC la formation est importante mais celle ci doit se faire en partenariat salarié-manager.
Si des formations sont indispensables aux salariés pour leur travail, celles-ci doivent être prises dans le cadre du plan de formation et sur le temps de travail.
Si une formation n'est pas indispensable à la tenue du poste mais participe à l'évolution professionnelle du salarié, le DIF peut prendre toute sa dimension car il s'agit, à ce moment là, d'un co-investissement. Le salarié prend des jours de RTT, en contre-partie ses déplacements et 50% de son temps sont payés. Mais au moins un dialogue s'instaure; mais est-ce réèllement le cas?
Ne serait-il pas souhaitable d'avoir un accord pour prendre en compte les spécificités d'Altis, entre autres liées aux horaires avec les alternances jour de repos, jour travaillé? La CFTC revendique un accord sur le DIF car les pratiques qui commencent à se mettre en place ne semblent pas équitables pour les salariés et ne respectent pas le principe gagnant-gagnant qui se veut être le socle de tout accord durable dans une entreprise
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