19 août 2010

Ordre du jour du CE du 23 Aout

Une réunion extraordinaire du Comité d'entreprise se tiendra le lundi 23 août à 14h00


Ordre du jour :

1. Information sur le projet de réorganisation et de compression d’effectifs de la société Altis Semiconductor, suite au rachat par Altis international.

2. Présentation du cabinet Algoé.

3. Remise des documents écrits en vue des procédures d’information et de consultation du Comité d’entreprise :
- Document présentant le projet de réorganisation en application des articles L.2323-6 et L.2323-19 du Code du travail (Livre II du Code du travail),
- Document comportant les informations prévues à l’article L.1233-31 du Code du travail, ainsi que le Plan de sauvegarde de l’emploi (Livre I du Code du travail).

12 août 2010

Enfin, ça y est !!!

Extrait note de notre directeur aux managers:

Bonjour,

Une page d'Altis vient de se tourner. Le projet du nouvel Altis est maintenant une réalité :
Aujourd'hui, Mr. Yazid Sabeg vient de finaliser le rachat (closing) d'Altis.
L'actionnaire d'Altis est donc Altis International dont le président est Mr. Yazid Sabeg.
Comme je vous l'ai indiqué dans ma note du 2 août dernier, le planning prévisionnel de mise en oeuvre du projet est donc confirmé.
Nous allons transformer notre entreprise et passer d'une usine captive IBM / Infineon qui a fait notre renommée à une entreprise autonome, aux technologies innovantes, ouverte sur le marché mondial de la micro-électronique.....

Cordialement

11 août 2010

Altis (Corbeil): le sauvetage est en bonne voie, dit le ministre Estrosi

09-08-2010
Silicon.fr
Par Pierre Mangin



Aux syndicats qui s'inquiètent des délais pour la reprise de l'usine Altis Semiconductor (ex IBM) à Corbeil, Christian Estrosi donne rendez-vous à la 3è semaine d'août "Altis, ça ne s'arrange pas", titrait le mercredi 4 août dernier un communiqué alarmiste de la CFTC.
En effet, le sort de l'entreprise Altis Semiconductor, à Corbeil-Essonnes (91) est toujours en suspens. Le sauvetage de cet ancien établissement bien connu et réputé d'IBM France, où ont été construits des processeurs parmi les plus sophistiqués de Big Blue, devait être entériné à la date du 30 juillet 2010 -après l'annonce d'IBM et Infinéon que la cession de ce site industriel était engagée. (cf notre article : Altis Semiconductor sauvée des eaux par Yazid Sabeg)
Or, après deux années de négociation, constataient alors les syndicats, "la situation de l’usine de semi-conducteurs Altis qui dépend d’IBM et Infinéon ne s’est pas éclaircie, loin s’en faut !"
Parmi les options retenues, il est question d'un plan de financement multi-partite autour d'un repreneur. Ce qui ne s'est pas (encore) concrétisé.
Pourtant, Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l'Egalité des Chances, avait fait état dans la presse d’une proposition de rachat ferme et définitive, avec une date limite, celle du 30 juillet 2010.
Le ministre de l’industrie, Christian Estrosi, avait également apporté une caution forte en se rendant sur place. Il est vrai que c'est le fief d'un industriel influent s'il en est - Serge Dassault (il a été maire de Corbeil-Essonne de 1995 à 2009).

Faisant écho à certains journalistes qui affirmaient que le financement du projet de reprise n’était pas aussi solide qu’annoncé (il a été question, entre autres scénarios, de fonds russes...), le syndicat CFTC, par la voix de Hervé Judith, dénonçait alors le fait que "l’usine soit soumise à des manœuvres plus politiques qu’industrielles" et "où un club fermé de politiques et d’industriels joue avec les nerfs des salariés".
Et d'ajouter: "Monsieur Estrosi, en ce qui le concerne, n’a pas tenu sa promesse de revenir sur le site." Et le syndicat de redouter que ne site ne devienne "une nouvelle friche industrielle".

Les réassurances de Christian Estrosi
Ce lundi 9 août, Christian Estrosi a tenu à rassurer:
"Le projet de reprise d'Altis est en bonne voie". Le ministre de l'Industrie a promis que le projet de reprise de l'usine de composants électroniques Altis Semiconductor connaîtraît bientôt des "résultats positifs".

Pour mémoire, le projet de Yazid Sabeg présenté il y a quelques mois a été désapprouvé fin juillet par le comité d'entreprise qui doute de la solidité financière du plan.
De plus, le Fonds stratégique d'investissement (FSI) aurait, selon plusieurs médias, refusé le prêt demandé par Yazid Sabeg.
"Ce refus n'est pas définitif", a assuré Christian Estrosi sur Europe 1", ajoutant: "Je suis d'accord avec le projet de reprise de Yazid Sabeg. (...) Avant la troisième semaine d'août, vous verrez qu'il y aura des résultats positifs", a ajouté le ministre de l'Industrie.

Les engagements d'IBM et d'Infineon
Rappelons qu'Altis Semiconductor est l'unique site de production de circuits logiques d'Ile-de-France, conjointement détenu par IBM et Infineon.
L'établissement emploie 1.300 personnes, mais les emplois induits sur la région seraient équivalents.
Autre argument de poids pour l'actuel maire UMP de Corbeil-Essonnes, Jean-Pierre Bechter, la taxe profesionnelle; elle s'élèverait au moins à 18 millions d'euros (49 millions selon une autre source...).
Pendant la campagne électorale de l'automne 2009, le maire avait assuré avoir trouvé un repreneur, sans plus de précision.

Selon le quotidien Libération (ce 9 août), IBM et Infineon seraient d'accord pour une cession à 1 euro symbolique, tout en laissant une trésorerie de 82 millions d'euros. Seul bémol: les deux industriels ne s'engageraient sur leurs commandes que jusqu'en 2012 ou 2013.
Et, de son côté, Yazid Sabeg doit avoir le soutien d'un financement tout aussi conséquent. Il a été question d'un certain Germain Djouhri, fils d'Alexandre Djouhri, un investisseur proche du commissaire de la République.
Plus sûr, le soutien du fonds public FSI (Fonds Stratégique d'Investissement) paraît garanti avec le soutien de l'Elysée, en la personne de Claude Guéant. On voit mal comment le nouveau dirigeant du FSI, Jean-Yves Gilet, nommé ce mardi 3 août, ne suivrait pas. Mais rien n'est certain, a admis un porte-parole de Yazid Sabeg.

Doutes sur le plan de financement
Le 30 juillet dernier, le comité d'entreprise a émis un avis négatif sur le plan de financemement : pas assez solide. Sur les 140 millions d'euros, seuls 40 millions seraient effectivement garantis ou "sécurisés" par Yazid Sabeg -sans être identifiés (certains sont convaincus qu'il s'agit de Serge Dassault lui-même, qui ne veut pas voir le site fermer) - constate le quotidien Libération.
Les autres sources de financement seraient donc le fonds public FSI, des prêts bancaires, un fonds du Moyen-Orient et un conglomérat russe...
Jugeant le 'business plan' trop optimiste', d'aucuns, comme Claude Laclergerie, délégué CGC, également interrogé par Libération, estiment que "ce sera extrèmement tendu".

06 août 2010

Altis: la signature de la vente retardée, les syndicats inquiets





La signature de la vente du site d'Altis à un repreneur, annoncée pour la fin juillet 2010, n'a toujours pas été réalisée, suscitant l'interrogation et l'inquiétude des syndicats de cette société de composants électroniques située à Corbeil-Essonnes (Essonne). "Nous avons appris le 2 août que la vente n'a pas été conclue le 31 juillet, malgré les engagements des différentes parties, +pour des raisons sur lesquelles Mr Sabeg ne souhaite pas communiquer+", écrit Frédéric Brunier, secrétaire du comité d'entreprise d'Altis dans une lettre adressée aux actionnaires. "Je demande au nom des membres du comité dentreprise et des salariés d'Altis de me donner les raisons pour lesquelles la vente n'a pas eu lieu le 31 juillet", écrit-il encore. De son côté, la CFTC exprime dans un communiqué sa "crainte" que "les politiques fassent du site d'Altis une nouvelle friche industrielle". "On n'a pas de date de signature. On est plus qu'inquiets car on ne sait pas où on va", a dit à l'AFP Hervé Judith, délégué syndical CFTC. Le projet de reprise, dont le principal investisseur est Yazid Sabeg, par ailleurs commissaire à la Diversité et à l'Egalité des chances, prévoit la mobilisation de 150 millions d'euros, dont 40 millions d'euros provenant de M. Sabeg. Il a été accepté par les deux actionnaires principaux d'Altis, IBM et Infineon. Pour le porte-parole d'Altis international et de Yazid Sabeg, joint par téléphone, "la signature est toujours à l'ordre du jour" et "le plan financier devrait être bouclé dans les semaines à venir", a-t-il assuré à l'AFP. "La partie n'est pas gagnée mais il y a un plan industriel et financier sérieux pour donner une chance à cette entreprise française dans un secteur extrêmement porteur dans les années qui viennent. Notre volonté est de le tenter", a-t-il ajouté. Le projet de reprise prévoit la suppression de 400 emplois dans cette entreprise qui compte aujourd'hui 1.300 salariés. Cinquante à cent personnes doivent être embauchées d'ici à 2013 dans des métiers nouveaux pour l'entreprise: marketing, vente et design. Le CE a émis vendredi un avis défavorable au projet de reprise, dénonçant notamment sa "fragilité financière" et les suppressions de postes prévues.


EVRY, 5 août 2010 (AFP) - 16h16

02 août 2010

DERNIERE MINUTE


Pas de SIGNING CLOSING en date du 31 juillet.


D’après la direction c’est Mr Sabeg qui n’a pas voulu signer pour des raisons non communiquées.

Notre pessimisme quant à l’avenir d’Altis reste hélas de mise.

Rien de positif ne vient lever les doutes importants que nous avons émis régulièrement ces dernières semaines.

Ce nouveau décalage dans le temps serait-il lié aux dernières informations sorties dans la presse la semaine dernière ? ……………..

Une fois de plus la direction n’a pas la correction de communiquer directement à l’ensemble du personnel laissant au management le soin d’aller au contact